L’arbitrage de Cesar Ramos lors de la demi-finale perdue par les Lions de l’Atlas face aux Bleus (2-0) a fait grincer des dents au Maroc. Dont celles de la Fédération marocaine. La faute notamment à deux situations litigieuses dans la surface française lors de la première période, qui auraient dû valoir penalty selon les Marocains.
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La Fédération marocaine n’a d’ailleurs pas hésité à adresser à la FIFA un courrier pour protester formellement contre l’arbitrage de M. Ramos mais également pour s’étonner que la VAR ne soit pas intervenue sur les deux situations litigieuses. « La Fédération Royale Marocaine de Football (FRMF) a vivement protesté contre l’arbitrage du match Maroc-France officié par M. César Arturo Ramos. A cet effet, la FRMF a adressé une correspondance à l’instance compétente dans laquelle elle revient sur les situations arbitrales ayant privé la sélection marocaine de deux penalties incontestables de l’avis de plusieurs spécialistes de l’arbitrage », a ainsi fait savoir la FRMF.
Un ancien arbitre crie au scandale
« La FRMF a fait part également de son grand étonnement que le dispositif de l’Assistance Vidéo à l’Arbitrage (VAR) n’a pas réagi à ces situations arbitrales. La FRMF rappelle qu’elle ne ménagera aucun effort afin de défendre et préserver les droits des Sélections Nationales en prônant l’équité dans l’arbitrage et en dénonçant ces décisions arbitrales prises au cours de cette confrontation de demi-finale de la Coupe du Monde », a ajouté la Fédération.
Les réactions ont été vives au lendemain de l’élimination des hommes de Walid Regragui, certains évoquant un véritable scandale. C’est notamment le cas de l’ancien arbitre Mohamed Mejah. « L’attitude imprudente de défenseur français qui a fait tomber Boufal nécessite de siffler un pénalty en faveur du Maroc. Mais l’arbitre a eu un autre un avis en choisissant d’avertir l’attaquant marocain au lieu de punir le vrai fautif dans cette action », a-t-il regretté dans les colonnes du Matin, convaincu que le Français avait bel et bien entraîné le Marocain dans sa chute. Et à son sens, la manière dont Selim Amallah et Youssef En-Nesyri ont été tenus sur un corner méritait également penalty.
