C'est ce vendredi 4 novembre que les obsèques de Justine Vayrac ont eu lieu dans le village où elle résidait, Tauriac, situé dans le Lot en Occitanie, et qui compte un peu plus de 400 habitants. Depuis l'annonce de la mort de la jeune femme de 20 ans, la commune endeuillée est véritablement sous le choc. La famille de Justine Vayrac a fait savoir qu'elle souhaitait que la cérémonie se déroule dans la plus stricte intimité et loin des caméras. C'est ainsi que le premier adjoint au maire de Tauriac, Gérard Flament, a confié au journal La Montagne qu'une "vingtaine de gendarmes ont été mobilisés pour boucler les accès à la commune dès 7h et jusqu'à 14h". Près de 300 personnes avaient tout de même fait le déplacement pour assister à la cérémonie qui s'est tenue en l'église Tauriac. Selon La Dépêche du Midi, une marche blanche aura également lieu ce dimanche 6 novembre à Saint-Céré, à 14 heures, à l'initiative des amis de Justine. Gérard Flament a ensuite expliqué que l'ambiance à Tauriac est très pesante depuis le drame : "Plus ça va et plus le village se ferme. Il est vraiment temps que la pression retombe". Et d'ajouter : "Je pense que les gens vont avoir besoin de parler. Pour nous, tout s'est arrêté, les associations ont annulé tout ce qu'elles avaient prévu. C'est vraiment une épreuve difficile pour tout le monde".
Retour sur les faits
Justine Vayrac a été retrouvée enterrée dans une forêt de Beynat en Corrèze, le 27 octobre dernier, au lendemain des aveux de son meurtrier présumé, Lucas L.. La jeune femme avait été tuée dans la nuit du 22 au 23 octobre, alors qu'elle passait la soirée en boîte de nuit avec des amis à Brive-la-Gaillarde. Très rapidement, Lucas L., un jeune agriculteur de 21 ans, a été interpellé et placé en garde à vue. Selon les premiers résultats de l'autopsie, Justine a reçu de nombreux coups et a été étranglée. Le rapport complet d’autopsie devrait également indiquer si la jeune femme a été violée. Le suspect a affirmé aux enquêteurs avoir eu un rapport sexuel consenti avec Justine avant sa mort. Pour l'heure, Lucas L. est incarcéré et mis en examen pour viol, séquestration et meurtre. Il risque la réclusion criminelle à perpétuité.