Les milliers de commentaires de haine ont poussé la tatoueuse à s’expliquer sur le contenu partagé dans ses vidéos avec le bébé tatoué.

Ces parents décident de tatouer leur bébé, les internautes n'en croient pas leurs yeux
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C’est une véritable polémique qui a enflé ces dernières semaines sur les réseaux sociaux. Des parents ont emmené leur bébé dans un salon de tatouage. Mais ce n’est pas tout ! Ils ont enjoint la tatoueuse d’utiliser ses aiguilles sur leur petit. Une demande approuvée par la jeune artiste, qui a réalisé deux vidéos, diffusées sur TikTok. Des contenus qui n’ont pas manqué de suscité la colère et la stupéfaction des internautes.

Les vidéos sont ainsi rapidement devenue virales, suscitant de nombreux commentaires négatifs. Elles cumulent chacune des dizaines de millions de vues. Sur les images, les internautes ont ainsi pu voir le bébé installé sur les genoux de son père. L’homme tente de distraire son fils tandis que la tatoueuse pose soigneusement un pochoir violet représentant un soleil et une lune. Le stencil est ainsi délicatement appliqué sur la jambe du bébé, laissant supposer que la prochaine action consistera à passer à l’aiguille.

@ayalatattoo1 @Casie Davis #tattootiktok #tattoo #tattoos #tattooartist ♬ Tattoos Together – Lauv

De nombreux commentaires de haine sur TikTok

La tatoueuse, Ayala Bratt, n’a pas caché sa joie de pouvoir bénéficier d’un tel projet. En effet, selon elle, l’exposition des enfants au monde du tatouage peut être une expérience positive. « Je pense qu’ouvrir les enfants au monde des tatouages est tout à fait correct », a-t-elle déclaré au média NeedToKnow. « C’est juste de l’art et c’est une façon de s’exprimer. Ce n’est pas seulement quelque chose qui est lié aux gangsters », a-t-elle tenu à ajouter.

« J’espère que c’est une blague » est parmi les nombreuses réactions visibles dans la section commentaires de la première vidéo partagée. Plusieurs messages ont ainsi mis en avant à quel point la situation est anormale. En France, la pratique d’un tatouage est interdite sur un mineur sans le consentement écrit d’une personne chargée de l’autorité parentale. Il n’est cependant prévu aucune limite d’âge.

@ayalatattoo1 #tattootiktok #tattoo #tattoos #tattooartist ♬ Tattoos Together – Lauv

Une vidéo de la tatoueuse pour se justifier

Face au flot de haine reçu sur ses réseaux sociaux, la tatoueuse a partagé une troisième vidéo dans laquelle elle précise qu’il s’agit d’une blague. La jeune femme a seulement appliquer un pochoir, mais n’a, selon ses dires, en aucun cas tatoué de façon permanente le petit garçon. Le contenu n’a toutefois pas, pour autant, calmé la colère des internautes. « On voit bien dans mes vidéos que les enfants sont très heureux. Ils demandent même à leurs parents si je peux venir à leur fête d’anniversaire pour tatouer aussi leurs amis. », a expliqué Ayala.

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Plusieurs demandes formulées par les parents pour tatouer leur bébé

Après le partage de ses trois clips, la tatoueuse a expliqué qu’elle avait reçu plusieurs demandes de parents pour tatouer leurs enfants avec une tenue éphémère. « Après avoir partagé mes vidéos sur TikTok, il y a eu une réaction mitigée. Une grande partie était haineuse, […] mais j’ai reçu de nombreuses demandes de mes clients qui voulaient savoir s’ils pouvaient maintenant amener leurs enfants et les ‘tatouer’. Bien sûr, j’ai accepté. », a-t-elle fait savoir. La jeune femme a ainsi partagé sa méthode employée pour les plus petits.

« Les motifs que j’utilise sont basés sur les émissions de télévision, les films ou les livres préférés de l’enfant. », a ainsi expliqué Ayala. Elle est ensuite revenu sur une expérience vécue auprès d’une fillette. « Le bébé le plus mignon que j’ai eu était une petite fille allemande. Sa mère avait beaucoup de tatouages, mais la petite fille en avait d’abord pe ur. Elle a même demandé à sa mère de ne pas faire d’autres tatouages parce qu’elle ne les aimait pas. Mais après que nous avons essayé un faux tatouage sur elle, elle était obsédée et a décidé que sa mère pouvait en faire d’autres. », s’est-elle souvenue. Ayala entend finalement diffuser son art au plus grand nombre, quel que soit l’âge de son public.

À propos de l’auteur.e

Passionnée par les nouvelles tendances en tout genre, j'aime écrire tout particulièrement sur les thématiques liées aux femmes et à leur quotidien.

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