Maison de l’horreur dans le Nord : cette excuse incroyable avancée par la mère de famille pour justifier ses sévices

mis à jour le 16 septembre 2022 à 13:53
Maison de l’horreur dans le Nord : cette excuse incroyable avancée par la mère de famille pour justifier ses sévices
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Après la découverte d’une nouvelle maison de l’horreur à Noyelles-sous-Lens, dans le Pas-de-Calais, un couple, parents de 10 enfants, a été mis en examen. Acculée, la mère de famille a avancé une excuse à peine croyable à sa sœur pour justifier ses violences.

Le 30 août dernier, le parquet a été averti après un signalement de l’Aide sociale (ASE) de « violences sur mineurs par ascendant et soustraction aux obligations légales » dans un foyer situé à Noyelles-sous-Lens, dans le Pas-de-Calais. Un fait divers sordide qui fait depuis lors les gros titres.

Invité sur le plateau de Touche Pas à Mon Poste ce lundi 12 septembre, Bryan, l’un des dix enfants du couple, est venu accompagné de son frère, Rudy, mais également de sa tante, Magalie, qui dénonce ouvertement les violences commises par sa sœur et son beau-frère.

Maison de l’horreur dans le Nord : les surprenantes explications de la mère de famille

Alors que le procureur de Béthune a évoqué un « manque d’hygiène total, et des carences éducatives graves soit le fait de ne pas s’être occupé de façon normale de ses enfants », Magalie assure avoir tenté à plusieurs reprises de sauver ses neveux et nièces.

« Quand j’arrivais, les petites étaient changées, mais attachées, et on me disait qu’elles regardaient juste un dessin animé ou qu’elles faisaient la sieste », explique-t-elle. Une excuse qui n’a pas vraiment convaincu la jeune femme qui s’était par la suite entretenue avec l’une de ses nièces à ce sujet.

« Il n’y a aucune famille qui a ce fonctionnement-là »

Inquiète, cette dernière lui avait alors révélé que ses petites sœurs dormaient attachées « dans les chaises » et dans « leurs excréments ». Une situation insupportable pour Magalie qui se souvient que « son sang a bouilli ».

De son côté, Bryan, à l’origine de la plainte contre ses parents, estime qu’il « n’y a aucune famille à ma connaissance qui a ce fonctionnement-là, avec autant de violences physiques et verbales ». Interrogé par nos confrères de BFMTV, le jeune homme reste marqué par les actes de maltraitance dont il a été témoin.

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« On est leur salaire, l’argent ne va pas aux enfants »

« J’ai vu beaucoup de choses et vécu beaucoup de choses dans ce foyer, souffle-t-il. Je suis père d’une petite de vingt mois et je vois qu’on n’élève pas un enfant dans des conditions pareilles. Quand un enfant part de la maison, ils font un autre enfant pour ne pas perdre une seule somme d’argent. On est leur salaire, l’argent ne va pas aux enfants ».

Et de conclure, des sanglots dans la voix : « On n’a échappé à aucune des violences (…) Coups de bâton, de fouet, de raquette, de balai ». Le couple, qui reste présumé innocent, a reconnu les faits et a été placé sous contrôle judiciaire avant son procès en janvier prochain. Il encoure trois ans de prison et 45.000 euros d’amende.

À propos de l’auteur
Anaïs Moine
Anaïs Moine
Journaliste passionnée depuis 2016, Anaïs décrypte pour vous les dernières informations. Afin de vous permettre de démêler le vrai du faux tout en offrant un angle nouveau à des sujets qui méritent d'être traités, elle n'hésite pas à sortir des sentiers battus depuis son arrivée sur Marie France en 2022.
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