Il a fait partie de l'un des groupes les plus emblématiques des années 90. Adel Kachermi est l'un des anciens membres de célèbre boys band les 2Be3, qui a remporté un succès phénoménal en France. Le groupe s'est séparé depuis de nombreuses années, et la mort de Filip Nikolic a été un coup dur pour ses anciens camarades. Aujourd'hui âgé de 45 ans, Adel a accepté de faire quelques confidences sur sa vie d'après la célébrité.

Adel Kachermi, membre iconique du boys band les 2Be3

Partir un jour… Sans retour ? Oh, si, d’ailleurs Adel Kachermi a fait le sien dans les pages du Temps lors d’une interview dans laquelle il revient sur ses années sous le feu des projecteurs, et l’après-célébrité, bien plus terne. Dents blanches, mots d’amour et chorégraphies synchronisées ont rythmé les belles années d’Adel Kachermi au sein des 2Be3, tout premier boys band français, et le plus connu. Des foules, ils en ont levées au son de leur voix et de leurs sourires charmeurs ! Derrière leurs représentations, des heures de répétition et autant de concertations pour délivrer le show le plus grandiose possible aux fans en délire à chaque concert.

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Si des révélations et confessions des anciens membres du trio ont déjà eu lieu, Adel Kachermi a quant à lui choisi d’évoquer ses années d’errance après la grande ère des 2Be3. Sortir de la célébrité n’est pas forcément aussi aisé qu’on peut le croire, et c’est d’ailleurs ce que confie l’ex-membre du trio iconique.

L’après 2Be3 : pas facile pour Adel Kachermi

C’est donc dans les colonnes du média suisse Le Temps que l’ex-membre des 2Be3 a choisi de pendre la parole. Le thème n’est pas évident, mais Adel Kachermi l’estime nécessaire. Après le succès du groupe, quelle a été la vie d’Adel Kachermi ? En toute sincérité, le chanteur confie qu’il ne s’agit pas là des années les plus glorieuses de sa vie. Les paillettes laissent place aux excès, et tranchent avec sa vie précédente. « C'était un tourbillon d’euphorie, on s'impliquait dans notre art, on prenait soin de notre corps avec la danse, on sécrétait des endorphines », se souvient l’artiste. « On remplissait des salles de concert grandioses comme Bercy et, à la fin de notre aventure, on participait à des galas dans des foires à la saucisses. On devenait un peu ridicules ».

Le corps et le mental de l’artiste en prennent un coup, et l'artiste noie alors ses déceptions dans les excès en tout genre, entre alcool, soirées jusqu’au bout de la nuit, déboires amoureux et drogues diverses. « Je ne savais plus qui j’étais », poursuit tristement Adel Kachermi, « quand on perd l'adrénaline, on va la chercher ailleurs. J'aurais pu choisir le sport, mais non, je suis passé par des excès. »

Aujourd’hui, le chanteur travaille à faire renaître les heures de gloire de son boys band, au moyen d’une série sur celui-ci. Encore au stade de projet, l’artiste rêve désormais de le voir se concrétiser, bien des années après la série Pour être libre dans laquelle le groupe avait joué dans les années 90.