À 44 ans, cette maman est accro au talc pour bébé et en consomme un pot par jour
mis à jour le 13 mai 2022 à 14:31
Atteinte du syndrome de Pica, cette maman a une addiction très particulière qui lui a coûté très cher depuis 15 ans.
Âgée de 44 ans, Lisa Anderson, une mère de famille britannique a une « alimentation » très particulière. En effet, Lisa souffre du syndrome de Pica qui favorise les addictions et pousse les patients à ingérer des substances non-comestibles et non-alimentaires. Résultat : cette jeune maman avale du talc plusieurs fois par jour. Non, vous ne rêvez pas.
Dans ses explications, elle confie qu’elle ingère environ “40 petites bouchées par jour”. Un produit cancérigène et très nocif pour la santé. Un produit cancérigène et très nocif pour la santé. En effet, ce produit contient du magnésium et du silicium. Ingurgité en grande quantité, le talc et ses minéraux peuvent engendrer de graves problèmes de santé comme une intoxication, des troubles digestifs, mais également une insuffisance pulmonaire.
10.000 euros dépensés en talc en 15 ans
Si Lisa est bien consciente de ce danger, elle n’en reste pas moins addict. Une addiction qui s’est manifestée il y a 15 ans lorsqu’elle a appliqué du talc sur les fesses de son bébé.
Très vite attirée par l’odeur du produit, elle en a ingurgité. Aujourd’hui, elle termine au quotidien une bouteille de 200 grammes, comme le rapporte le NYPost et en consomme toutes les 30 minutes. Et cela n’a pas que des conséquences sur sa santé, cette addiction impacte aussi son porte-monnaie.
En 15 ans, elle a dépensé pas moins de 10 000 euros en bouteilles de talc. Bien qu’elle ait déjà essayé de se sevrer durant deux jours, Lisa Anderson a très vite replongé. Elle a désormais choisi de se faire aider par des médecins pour lutter contre cette addiction.
Une addiction étonnante mais « une vraie maladie »
« J’ai passé des années à ne pas savoir ce qui se passait ou ce qui lui arrivait exactement. Mais il s’avère que c’est une vraie maladie », explique-t-elle.
Interrogé par Doctissimo, un médecin donne des détails sur le traitement du syndrome de Pica. « On traite la maladie dans son ensemble par la psychothérapie. Il n’y a pas de traitement médicamenteux mais on prend en charge les complications médicales s’il y en a ».
Son conseil ? « Aller consulter un médecin généraliste en première intention pour ne pas mettre en danger le pronostic vital après avoir ingéré des choses toxiques ou tranchantes. Puis un psychiatre, si la maladie a pour origine un trouble psychiatrique dont le Pica ne serait qu’un symptôme ».
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