Placé en détention provisoire pour le meurtre, l’enlèvement et le viol de Justine Vayrac, le suspect principal a avoué avoir tué et enterré la jeune mère de famille dans la nuit du samedi 22 au dimanche 23 octobre 2022. Six jours plus tard, les enquêteurs ont découvert que Lucas L., ce jeune ouvrier agricole au passé trouble, avait tenté de se créer un alibi. Après avoir caché la vérité à Théo, l’ami de la jeune femme venu avec elle dans la discothèque de Brive-la-gaillarde (Corrèze), le meurtrier présumé aurait envoyé un message à Justine Vayrac après sa mort.
Selon les informations de France Info, quelques heures après le décès de la jeune femme de 20 ans, il aurait envoyé un message sur le compte Instagram de Justine Vayrac. Il lui aurait alors écrit s'inquiéter pour elle. En réalité, selon les premiers résultats de l’enquête révélés ce lundi, à ce moment-là, la victime avait été étranglée et ensevelie à l’aide d’un engin agricole à l’orée d’une forêt, près de son domicile. Lucas L. aurait ensuite nettoyé sommairement sa voiture et sa chambre.
Justine Vayrac a-t-elle été droguée ?
Pour l’heure, le déroulé exact de cette fameuse nuit d’octobre n’est connu que du suspect principal. Alors qu’il clame que le rapport sexuel était consenti, les derniers mots glaçants de Justine Vayrac, concernant sa coupe de champagne, pourraient indiquer qu’elle a été droguée à son insu. Une expertise toxicologique va être pratiquée sur le corps de la jeune femme. Pour l’instant, rien n’indique que Lucas L. a drogué la victime pour la faire monter dans sa voiture.
Mis en examen pour meurtre, l’homme de 21 ans risque la réclusion criminelle à perpétuité. De son côté, son avocat Me Michel Labrousse affirme que "ce drame s’est produit sur fond d’alcool", comme pour trouver une circonstance atténuante. Rappelons toutefois que depuis la loi du 24 janvier 2022, la consommation de drogue ou d’alcool peut-être une circonstance aggravante d’un meurtre ou de violences volontaires ayant entraîné la mort.
