Meurtre de Lola : le comportement très étrange de la suspecte en prison

mis à jour le 26 octobre 2022 à 10:03
Meurtre de Lola : le comportement très étrange de la suspecte en prison
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Dans son documentaire Ligne Rouge, BFMTV a dévoilé le quotidien en prison de la principale suspecte du meurtre de Lola. Et celui-ci a de quoi surprendre…

L’identité de la principale suspecte du meurtre de la petite Lola à Paris est désormais connu de tous. Il s’agit d’une femme de 24 ans, dont la sœur réside dans le même immeuble que les parents de Lola. Après son arrestation, elle a été mise en garde à vue pendant 48 heures, durant lesquelles elle a été auditionnée une dizaine de fois. Actuellement en détention, son profil psychiatrique interroge.

Dans le documentaire Meurtre de Lola, enquête sur une dérive barbare, diffusé sur BFMTV ce lundi 24 octobre, les enquêteurs la décrivent comme « froide » et « détachée » face aux événements. Une attitude qui aurait changé lorsque les enquêteurs lui auraient présenté les faits relatifs à la mort de Lola. La meurtrière présumée aurait alors assuré qu’il était « impossible qu’elle ait tué un enfant ». Elle a été mise en examen et placée en détention le 18 octobre comme principale suspecte du meurtre de Lola.

Meurtre de Lola : le comportement de la suspecte interroge

Incarcérée à la prison de Fresnes depuis ses aveux, la jeune femme a été vue par un psychiatre. D’autres entretiens prévus vont permettre d’établir son profil psychologique. Ces derniers permettront de déterminer si elle est apte à comparaître devant la cour d’assises. Le journaliste Dominique Rizet explique que « les psychiatres diront si, selon eux, Dahbia B. est accessible ou non à une sanction pénale. Si oui, elle ira devant une cour d’assises. Si elle est inaccessible, c’est-à-dire si son discernement a été aboli, elle sera remise au monde de la psychiatrie et ira dans un hôpital. »

L’avocat de la suspecte a tenu à prendre la parole sur les examens psychiatriques en cours. Devant les caméras de BFMTV, Maître Alexandre Silva a indiqué : « Dès lors qu’une personne est déclarée pénalement irresponsable, elle va effectivement dans un hôpital psychiatrique spécialisé qui se rapproche du milieu carcéral, ultra-sécurisé. ». Il a également tenu à préciser : « Ce n’est pas au bout de cinq à sept années qu’il va prendre quelque décision que ce soit de libération. […] Une personne peut très bien passer l’intégralité de sa vie dans un hôpital psychiatrique ».

Des habitudes étranges à la prison de Fresnes

Les équipes de BFMTV ont partagé davantage de détails sur le comportement de la meurtrière présumée. « Elle a un regard assez noir, assez glaçant. Mais en même temps, elle paraît très calme. Elle ne paraît pas vraiment mesurer la gravité des faits. Elle a un air juvénile. », décrit ainsi une journaliste. Actuellement placée à l’isolement dans le quartier des femmes, elle aurait des habitudes étranges.

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« Elle semble fascinée par sa propre affaire »

« Elle sort très peu en promenade et regarde beaucoup les journaux télévisés », décrit ainsi la chaîne d’information en continu. « Elle semble fascinée par sa propre affaire », ont ajouté les journalistes dans le documentaire. Comme elle est en isolement, la suspecte n’est donc pas en mesure de divulguer des informations sensibles de l’enquête à qui que ce soit. Cette mesure vise également à garantir sa protection. La maison d’arrêt pour femmes de Fresnes compte, d’ailleurs, 130 détenues pour trois places dans le quartier d’isolement.

Dans le cas où elle serait amenée à comparaître, la suspecte encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Pour l’heure, elle reste présumée innocente. L’information judiciaire ouverte par le parquet de Paris doit également s’attacher à établir les antécédents et la personnalité de la meurtrière présumée de Lola. Une affaire extrêmement sensible qui n’a pas fini de faire les gros titres.


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Marie France, magazine féminin