Disparition de Delphine Jubillar : les proches de l’infirmière dépités, « C’est le début de la fin »
mis à jour le 28 septembre 2022 à 16:50Alors que Delphine Jubillar n’a plus donné signe de vie depuis sa disparition dans la nuit du 15 au 16 décembre 2020, son entourage commence à perdre à espoir, comme en témoigne un message poignant posté sur les réseaux sociaux.
Une attente insupportable. Près de deux ans après la disparition de Delphine Jubillar, ses amies, qui continuent d’organiser des battues chaque semaine dans l’espoir de la retrouver, s’agacent de voir l’enquête piétiner.
« On a cette sensation désagréable que c’est le début de la fin. Plus le temps passe, moins nous avons de réponses« , soufflent-elles dans une publication postée sur le compte Facebook « Soutiens aux familles de Delphine Aussaguel ».
Disparition de Delphine Jubillar : ces inconnus prêts à tout pour la retrouver
Dans leur malheur, les proches de l’infirmière se réjouissent cependant de pouvoir compter sur l’aide d' »inconnus, qui ne connaissent pas Delphine« , qui les accompagnent dans leurs recherches.
« Ces inconnus au fil du temps, sont devenus des amis, poursuit son entourage. Ils, elles sont là depuis des mois, avec cette même volonté, cette hargne qui leur viennent du cœur, car pour eux, comme pour nous, il est inconcevable que Delphine ne soit pas retrouvée« .
Cédric Jubillar bientôt libéré ? Ce coup de pouce inattendu d’un ancien policier
Et d’ajouter : « Vous êtes un bel exemple d’union, de solidarité. Même quand nous sommes à terre, c’est vous qui prenez le relais (…) Pour ce combat que vous menez, pour cet élan du cœur qui ne vous lâche pas, pour ces journées que vous ne passez pas avec votre famille, mais dans les ronces, dans les champs, dans les forêts, à vous battre avec force et rage (…) Merci du fond du cœur« .
De son côté, Cédric Jubillar, mis en examen pour meurtre sur conjoint, continue de clamer son innocence. Depuis la maison d’arrêt de Seysses, où il est incarcéré, l’artisan plaquiste espère désormais obtenir une libération sous contrôle judiciaire.
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« Les indices qui pèsent sur Cédric sont trop faibles pour qu’il soit condamné »
Un souhait que partage Christophe (ndlr : le prénom a été changé), l’un de ses rares soutiens, qui s’est laissé aller à quelques confidences dans les colonnes du Parisien. Âgé d’une quarantaine d’années, cet ancien policier, qui « n’a vu qu’une seule fois le mari de Delphine, il y a plusieurs années, et encore, en visio… », est convaincu de l’innocence de celui qu’il décrit comme un homme « un peu perdu, pas très malin, en demande d’attention et d’affection« .
« D’après ce qui ressort de l’enquête, j’estime que les indices qui pèsent sur Cédric sont trop faibles pour qu’il soit condamné. Ma conviction, et je peux me tromper, c’est qu’il est innocent, souffle Christophe. Je ne comprends pas comment il peut rester plus longtemps en détention provisoire, à l’isolement dans des conditions mentalement très éprouvantes, alors que son assignation à résidence dans un département éloigné du Tarn l’empêcherait de toute façon de faire pression sur des témoins et de dissimuler d’éventuelles preuves », estime l’homme qui a proposé un logement au « mec le plus connu du Tarn ».