Bonnes nouvelles pour les Bleus avant l’Argentine !

Didier Deschamps content
Sitôt la fin du match face au Maroc, Didier Deschamps se voulait confiant quant à la présence d'Adrien Rabiot et Dayot Upamecano, malades mercredi, face à l'Argentine.

Un nouveau coup du sort s’est abattu sur les Bleus avant la demi-finale face au Maroc. Déjà contrainte de faire sans Paul Pogba, N’Golo Kanté, Lucas Hernandez, Presnel Kimpembe et Karim Benzema, l’équipe de France a en effet également dû composer sans Dayot Upamecano et Adrien Rabiot, tombés malades dans les jours précédant le rendez-vous face aux Lions de l’Atlas.

Si le défenseur du Bayern Munich en a été quitte pour s’asseoir sur le banc et laisser sa place à Ibrahima Konaté, le milieu de terrain de la Juventus a dû rester à l’hôtel et suivre à distance la qualification des Bleus pour la finale. Dayot Upamecano et Adrien Rabiot n’étaient d’ailleurs pas les seuls joueurs touchés puisque Kingsley Coman était lui aussi fébrile, mercredi. De quoi inciter Didier Deschamps à lancer Randal Kolo Manui au relais d’Ousmane Dembélé avec la réussite que l’on connaît.

Adri, je pense qu’il va être en très grande forme pour dimanche

Mais les Bleus peuvent être rassurés: Adrien Rabiot et Dayot Upamecano devraient être sur pied pour le choc de dimanche face à l’Argentine. « Dayot était beaucoup mieux aujourd’hui mais il a préféré ne pas le faire jouer et Ibou (Konaté) a fait un match excellent. Adri, je pense qu’il va être en très grande forme pour dimanche, il nous a envoyé un message avant et après le match », a ainsi lancé Antoine Griezmann au micro de TF1 à l’issue de la rencontre. Un optimisme somme toute partagé par Didier Deschamps.

 

« Dayot est malade depuis le match de samedi (contre l’Angleterre). Il a pu faire une séance un peu à part mardi mais bon… J’ai été joueur dans ma première vie. Le fait d’être dans un état fébrile comme ça, par rapport à l’intensité demandée par ce match, même s’il était disponible… Ibou (Konaté) a fait voir de belles choses, ça me paraissait évident », a-t-il tout d’abord expliqué, ajoutant au sujet de son milieu de terrain: « Adrien a malheureusement connu la même chose depuis mardi. Il allait mieux ce midi mais pas suffisamment pour être apte. Il est resté à l’hôtel. » Mais il devrait donc en être différemment, dimanche. « Normalement oui. Upamecano oui. Rabiot, si tout va bien. Il reste encore quatre jours, il devrait être disponible », a assuré le sélectionneur tricolore.

Les notes des Bleus
Précédent Suivant
  • 1/12
    Les notes des Bleus
    Lors de leur victoire 2-0 contre le Maroc en demi-finales de la Coupe du monde 2022.
  • 2/12
    Hugo Lloris (6/10)
    Le gardien et capitaine des Bleus a de nouveau répondu présent pour sauver les siens, notamment sur une frappe lointaine d’Ounahi (10e). Il a été costaud mentalement sur les sorties aériennes. Pas serein après l’occasion d’Hamdallah (75e).
  • 3/12
    Jules Koundé (7)
    Il est chargé de défendre sur la droite et le fait le plus sérieusement du monde. En même temps, il est un défenseur intelligent, avec une bonne lecture du jeu. Il a eu moins de difficultés dans les un contre un que sur les derniers matches. Il résiste sur l’énorme situation d’Hamdallah (75e) et sauve son camp une dernière fois (93e).
  • 4/12
    Raphaël Varane (6,5)
    Toujours aussi lucide face aux attaques adverses, le champion du monde 2018 a repoussé le danger, à plusieurs reprises en seconde période, sans avoir à jouer beaucoup de duels face à En-Nesyri. Il est à l’origine du 1-0 en trouvant Griezmann (8e).
  • 5/12
    Ibrahima Konaté (7,5)
    Heureusement qu’il était là. Le roc de Liverpool a multiplié les interventions en première période puis en seconde, avec un super tacle pour contrer Hakimi dans la surface (44e) ou une intervention énorme sur un centre d’Attiat-Allah (54e). Impossible à bouger.
  • 6/12
    Théo Hernandez (6,5)
    Après ses 2 passes décisives en début de Mondial, le gaucher milanais, si impactant offensivement, a ouvert le score d’entrée d’une reprise (8e). Il n’a pas été toujours rassurant ballon au pied en position reculée et a souffert tout le match face aux attaques menées par Ziyech. Il a bien fini défensivement, il faut le signaler.
  • 7/12
    Aurélien Tchouaméni (6,5)
    Le joueur du Real Madrid est au-dessus du lot à la récupération, dans sa position de numéro. Par contre, il n’est pas encore vraiment le patron de l’équipe à la relance. S’il réalise une énorme remontée de balle avec un bon service pour Mbappé (36e), il commet une perte de balle qui aurait pu être fatale (75e).
  • 8/12
    Youssouf Fofana (4,5)
    Le milieu de Monaco a bien débuté avec des récupérations de balle, mais il a ensuite souffert dans sa zone (celle du côté de Hakimi et Ziyech), commettant quelques fautes. Il a subi, là où Rabiot (malade) aurait peut-être gagné plus de duels. Actif jusqu'au bout.
  • 9/12
    Ousmane Dembélé (4)
    Deschamps lui demande de revenir assez bas, soit devant Koundé, soit à droite de Tchouaméni (lorsque Griezmann au pressing), et son implication défensive a été bonne. Mais cela se ressent offensivement. Malgré sa technique, il ne va pas au bout de ses actions et n’est pas inspiré dans ses passes et ses centres. Par manque de lucidité.
  • 10/12
    Antoine Griezmann (7)
    Encore un match plein de la part de « Grizi », le grand leader technique de cette équipe. Electron libre en première (mais souvent axe droit), il sert notamment Mbappé sur l’ouverture du score de Théo Hernandez (8e). En seconde, il a reculé, jouant quasiment milieu défensif, et a dégagé de nombreux ballons. Précieux partout sur le terrain.
  • 11/12
    Kylian Mbappé (5)
    Le prodige tricolore est quand même à l’origine des deux buts tricolores, en étant contré à chaque fois dans la surface (8e, 79e). Il ne conclut pas en bonne position même s’il était hors-jeu (69e). Il a aussi placé quelques accélérations assez énormes (notamment en début de seconde période, 52e). Mais, fauché par les joueurs adverses, il n’est pas allé au bout de ses actions. Passé en pointe (65e), il n’a pas participé au travail défensif et cela a clairement permis au Maroc d’attaquer plus facilement.
  • 12/12
    Olivier Giroud (4)
    Visiblement touché à un genou dès l’entame de la partie, il s’est battu sur tous les ballons, mais les a quasiment tous perdus. Un manque de justesse assez saisissant. Il envoie une puissante frappe sur le poteau (17e) et ne conclut pas (36e) pour sauver son match. Remplacé dès la 65e minute.
precedent
suivant

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

À propos de l'auteur
François Kulawik
Alias « FK ». La sentinelle de la rédac. En veille du soir au matin, jusqu’au soir suivant, François vous sert sur un plateau ce qu’il y a de plus croustillant à l’heure du petit-déjeuner. Profil technique, gros volume de jeu, petite tendance à accumuler les cartons. Ses stats parlent pour lui. Point faible: parfois les deux points décollés.